Séquelles psychologiques des lésions de la main : une revue intégrative

Une analyse de Dr Ian Gatt info

POINTS CLÉS

  1. Les lésions de la main peuvent entraîner divers effets psychologiques dont les thérapeutes doivent avoir conscience.
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CONTEXTE ET OBJECTIFS

Les lésions de la main sont de gravité très variable et entraînent toute une série d’effets. Les effets physiques peuvent s’accompagner d’effets psychologiques. Les conséquences d’une lésion de la main comprennent la douleur et la perte de fonction, mais aussi la frustration, la peur et l’anxiété, la colère, l’altération de l’image corporelle, la dépression et le syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Alors que les informations sur les impacts psychologiques des lésions traumatiques émergent lentement, il semble qu’il y ait encore des lacunes dans la littérature pour des types de lésions spécifiques, y compris les lésions de la main. En outre, les thérapeutes ne sont peut-être pas bien équipé·e·s pour la prise en charge des effets psychologiques d’une lésion, au-delà des effets physiques.

L’objectif de cette étude était de répondre aux trois questions suivantes :

a. Quelles séquelles psychologiques peuvent être associées à une lésion de la main ?

b. À quel moment, par rapport au traumatisme ou à l’intervention chirurgicale d’origine, les séquelles psychologiques apparaissent-elles ?

c. Quels sont les facteurs qui influencent l’apparition, le type et l’intensité des séquelles psychologiques ?

Alors que les informations sur les impacts psychologiques des lésions traumatiques émergent lentement, il semble qu’il y ait encore des lacunes dans la littérature pour des types de lésions spécifiques, y compris les lésions de la main.
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Ces résultats ont des implications pour les chirurgien·ne·s de la main et l’équipe interdisciplinaire, qui doivent intervenir tôt pour améliorer les soins psychologiques des patient·e·s, y compris l’accès au soutien psychologique et à l’éducation.

MÉTHODE

Sur les 4 329 articles identifiés, seules neuf études répondaient aux critères de cette revue. Les critères d’inclusion étaient les suivants : études portant sur des adultes âgés de 18 ans et plus (ou sur un échantillon majoritairement composé d’adultes),

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