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- Numéro 58
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Quelle part de l'effet des traitements de kinésithérapie est attribuable aux effets contextuels chez les personnes souffrant de douleurs musculosquelettiques ? : Une méta-analyse des essais contrôlés randomisés avec placebo
POINTS CLÉS
- De nombreux traitements de kinésithérapie ont démontré leur capacité à réduire la douleur et améliorer l'incapacité.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
Il existe une multitude d'options de traitement pour aider les individus souffrant de douleurs musculosquelettiques (MSK), y compris la thérapie manuelle, la rééducation basée sur l'exercice, l'éducation et la puncture sèche. Bien que ces traitements puissent aider à réduire la douleur chez un individu souffrant de douleurs MSK, le mécanisme de réduction de la douleur est souvent peu clair. En d'autres termes, quel processus causal sous-tend une amélioration de la douleur avec divers traitements de kinésithérapie ?
Il a été proposé qu'un effet global du traitement puisse être divisé en effets spécifiques, non spécifiques et contextuels (1). Les effets spécifiques sont la cible visée par une intervention particulière (comme l'augmentation de la force ou l'amélioration de la mobilité intervertébrale), les effets non spécifiques se réfèrent à des changements qui se produisent sans traitement, tels que l'histoire naturelle de la maladie et la régression à la moyenne.
Les effets contextuels se réfèrent aux changements qui surviennent en raison de l'interaction clinique, comme la relation thérapeutique et le cadre de soins de santé. Les effets contextuels sont intégrés dans le tissu de la rencontre clinique et peuvent être soit positifs soit négatifs. Il existe de plus en plus de preuves que les effets non spécifiques et contextuels constituent une grande partie de l'effet d'un traitement, cependant le pourcentage exact auquel ils participent à divers traitements de kinésithérapie est inconnu.
L'objectif de cette étude était de quantifier la proportion des effets courants des traitements de kinésithérapie due aux effets non spécifiques et contextuels.
Chaque fois que vous voyez un patient, il y aura une réponse qui est influencée par vous et le cadre dans lequel vous le voyez, il est donc logique d'essayer de rendre cette réponse aussi positive que possible.
MÉTHODE
Il s'agissait d'une revue systématique et d'une méta-analyse utilisant la métrique de la proportion des effets contextuels (PCE).
