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- 2023 Issues
- Numéro 46
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Endurance des mollets et structure du tendon d’Achille chez les danseurs·ses de ballet classique
POINTS CLÉS
- Les danseurs·ses ont démontré une hauteur maximale de levée du talon significativement plus importante par rapport aux non-danseurs·ses de l’étude.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
La fonction des fléchisseurs plantaires est autant importante pour les danseurs·ses de ballet classique que pour les sportifs·ves, car elle sert de base à la propulsion et permet d’atténuer 60 % de la force d’atterrissage appliquée au membre inférieur (1). Dans la vie de tous les jours, le tendon d’Achille joue le rôle d’un ressort, stockant et relâchant la charge, par exemple dans le cadre d’un saut ou d’une course à pied.
Dans le ballet classique, le rôle du tendon d’Achille est double : le tendon doit pouvoir agir comme un ressort, tout en étant suffisamment robuste pour tolérer une flexion dorsale répétée, par exemple un plié, ce qui représente une charge de compression et de friction pour le tendon. Cette combinaison de charges représente un défi pour le tendon et peut prédisposer les danseurs·ses de ballet classique à développer une tendinopathie d’Achille, qui se manifeste par une douleur et un dysfonctionnement du tendon d’Achille (2).
L’objectif de cette étude était de décrire la structure du tendon d’Achille et la fonction du fléchisseur plantaire chez les danseurs·ses de ballet classique par rapport aux non-danseurs·ses à l’aide de méthodes d’examen clinique du tendon d’Achille.
Il est important de prendre en compte l’identité du/de la patient·e, ainsi que les exigences liées à ses performances, au sport qu’iel pratique ou à sa vie.
MÉTHODE
Dix danseurs·ses (niveau pré-professionnel ou supérieur) suivant des cours de ballet plus de trois jours par semaine et dix non-danseurs·ses (16-35 ans) sans problèmes actuels au tendon d’Achille (TA) ont été inclus·e·s dans cette étude.
