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- Numéro 55
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Tests d’examen clinique pour les douleurs à l’aine liées aux adducteurs et au pubis chez les athlètes souffrant de douleurs persistantes à l’aine : fiabilité inter-examinateurs et prévalence des tests positifs
POINTS CLÉS
- La fiabilité inter-examinateurs des tests de palpation des adducteurs et de la symphyse pubienne allait de légère à importante.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
Les douleurs persistantes à l’aine sont fréquentes chez les athlètes pratiquant des sports à changement de direction (1, 2). Lorsque les athlètes souffrent de douleurs à l’aine, celles-ci peuvent entraîner une baisse des performances, une incapacité à s’entraîner et une altération de la qualité de vie (3). Les blessures liées aux adducteurs représentent près de deux plaintes de douleurs à l’aine sur trois chez les footballeurs de sexe masculin (1). Les blessures liées à l’iliopsoas (3 à 12 %), à la zone inguinale (4 et 8 %) et au pubis (3 et 9 %) sont moins fréquentes (1, 2).
Bien que fréquente, la douleur à l’aine est réputée difficile à diagnostiquer et à prendre en charge (4), le chevauchement des structures osseuses, articulaires et musculaires pouvant être source de confusion pour les cliniciens (4). L’hétérogénéité de la terminologie utilisée pour classer les douleurs à l’aine ne fait qu’alimenter cette perception erronée. Au cours des deux dernières décennies, des progrès considérables ont été réalisés dans la classification des douleurs à l’aine. La réunion de l’accord de Doha, au cours de laquelle des experts internationaux ont mis au point un système clinique (comprenant les antécédents du patient et les résultats d’un examen physique spécifique) pour classer les douleurs à l’aine chez les athlètes, a joué un rôle déterminant dans ces avancées (5).
Cette étude visait à déterminer la fiabilité inter-examinateurs des tests cliniques de provocation de la douleur au niveau des adducteurs et de la symphyse pubienne, ainsi que la prévalence des tests positifs chez les athlètes souffrant de douleurs à l’aine liées aux adducteurs ou au pubis.
Les cliniciens doivent être conscients du fait que les athlètes peuvent également faire état de douleurs dans d’autres structures lors de tests de résistance et d’étirement, ce qui souligne la nécessité de confirmer la localisation de la douleur lors de l’examen clinique de l’aine.
MÉTHODE
Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une étude de fiabilité plus large portant sur la fiabilité inter-examinateurs des tests cliniques chez les athlètes souffrant de douleurs persistantes à l’aine. Des athlètes de sexe masculin souffrant de douleurs persistantes à l’aine
