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- 2024 Issues
- Numéro 58
- La dysfonction visuelle induite par l'exercice…
La dysfonction visuelle induite par l'exercice peu après une commotion cérébrale liée au sport est associée à des symptômes post-commotionnels persistants
POINTS CLÉS
- Les adolescents diagnostiqués avec une dysfonction visuelle induite par l'exercice présentent un risque trois fois plus élevé de symptômes post-commotionnels persistants.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
La commotion cérébrale perturbe fréquemment le système visuel. Les adolescents endurent souvent des symptômes cliniques persistants liés à la vision après des commotions, comme une vision floue, de la diplopie, des difficultés de lecture, une sensibilité à la lumière, des maux de tête déclenchés par la vision, et des difficultés à suivre des objets en mouvement rapide (1). On estime que 15 % des cas de traumatisme craniocérébral léger (TCCL) aboutissent à un syndrome post-commotionnel (SPC), une minorité nécessitant une évaluation et un traitement supplémentaires en raison de symptômes persistants (2, 3).
Cette étude visait à évaluer le risque de symptômes post-commotionnels prolongés chez les adolescents présentant une dysfonction visuelle induite par l'exercice dans les 10 jours suivant la lésion et à explorer les corrélations potentielles avec des anomalies des examens oculomoteurs.
Comprendre l'association entre la dysfonction visuelle induite par l'exercice et le rétablissement retardé peut guider les kinésithérapeutes dans la personnalisation des programmes de rééducation pour les adolescents ayant subi une commotion.
MÉTHODE
- Les participants ont été recrutés entre juillet 2018 et avril 2020 dans trois cliniques de médecine du sport affiliées à des universités, peu après avoir subi une commotion cérébrale (généralement dans une fenêtre de 10 jours).